Une accusation de plus. Alors que Dominique Pelicot a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle dans le cadre de l’affaire dit "des viols de Mazan", une femme serait sortie du silence et aurait porté plainte contre lui pour des faits d’agression sexuelle remontant à 1995 alors qu’elle était âgée de 12 ans, révèle M6, ce jeudi 23 janvier 2025.

Agression sexuelle et soumission chimique

M6 indique que l’accusatrice, aujourd’hui trentenaire, aurait reconnu l’homme grâce à la médiatisation du procès historique de Gisèle Pelicot et de la soumission chimique. Cependant, si une plainte pour agression sexuelle a été déposée en décembre 2024.

Le schéma décrit par la plaignante est le même que pour les cold case en 1999 et 1994. Alors qu’elle avait 12 ans, un homme se serait rendu à son domicile dans le 15e arrondissement de Paris en se faisant passer pour un électricien, d'après son témoignage.

L'agresseur aurait ensuite endormi l'enfant avec de l’éther avant de l’agresser sexuellement. En rentrant chez elle, la mère de l’accusatrice serait parvenue à faire fuir l’homme. En 1995, une plainte avait déjà été déposée, mais le coupable n’avait pas été retrouvé.

Dominique Pelicot, mis en examen pour deux cold case

La chaîne ne précise pas si une enquête a été ouverte pour le moment.

Cependant, le nom de Dominique Pelicot est cité au sein du pôle cold case de Nanterre (Hauts-de-Seine) et mis en examen pour deux affaires.

Le Monde rapporte que dans l'une d'elles, l'ADN retrouvé sur la semelle des chaussures d’une jeune femme victime d'une tentative de viol lors d'une visite d'appartement à Villeparisis en 1999 correspond à celui de Dominique Pelicot.

Interrogé en octobre 2022, l'homme a d'abord nié toute implication dans cette affaire avant d'avouer les faits, après avoir appris que son ADN avait été retrouvé sur la victime.

Ça tourne !

Une autre affaire, remontant au 4 décembre 1994, semble suivre le même mode opératoire. Sophie Narme, également agente immobilière, a été violée puis tuée alors qu'elle effectuait une visite d'appartement à Paris. L'ADN de Dominique Pelicot n'a pas été retrouvé sur la victime ou la scène de crime, mais il est tout de même mis en examen pour meurtre précédé de viol, informe Le Monde.