Diffusée depuis le 18 juin 2025 sur France 2, la mini-série Une amitié dangereuse raconte les débuts difficiles du règne du roi Louis XIII, et de l’amitié naissante entre la reine Anne d’Autriche et Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de Chevreuse. Une fiction en quatre épisodes dans laquelle brillent plusieurs jeunes comédiens, dont Raïka Hazanavicius, qui incarne une servante dévouée.
À 26 ans, l’actrice trace son propre chemin dans un milieu qu’elle connaît bien.
Une forte fibre artistique familiale
Née le 13 janvier 1999 à Paris, Raïka Hazanavicius est la fille de l’actrice Julie Mauduech et de l’acteur Serge Hazanavicius, et la nièce du réalisateur Michel Hazanavicius. Également demi-soeur de Carmen Kassovitz, la fille née de la relation de sa mère avec Mathieu Kassovitz, elle a baigné dans un environnement où le cinéma était très présent.
Très vite, elle est rattrapée par la fibre artistique familiale, et décide de suivre une formation de comédienne au Method Acting Center de Paris. En 2019, elle décroche son premier petit rôle dans la série Les Bracelets Rouges, diffusée sur TF1. C’est cependant en 2022 que sa carrière prend un tournant : elle décroche le rôle principal de la série Netflix Les 7 Vies de Léa et tourne pour son oncle Michel Hazanavicius dans Coupez !, présenté en ouverture du Festival de Cannes 2022.
Raïka Hazanavicius, consciente de son privilège
Aussi à l’affiche de La venue de l’avenir, le dernier film du réalisateur Cédric Klapisch, critiqué pour la présence au casting de nombreux enfants d’acteurs et d’actrices, Raïka Hazanavicius sait parfaitement que le fait d’avoir grandi dans une famille de cinéastes l’a poussée à faire ce métier.
"C’est vrai qu’on parle beaucoup du népotisme et des nepo-babies en ce moment, expliquait-elle sur le plateau de C à vous le 13 juin 2025. (…) Quand on grandit là-dedans, on se pose la question de savoir si c’est vraiment ce qu’on a envie de faire ou si c’est simplement le résultat d’une éducation. (…) Quand on a un privilège, il faut savoir se réveiller dessus. C’est la force de notre époque : on demande à tout le monde de reconnaître ce privilège, donc je ne vois pas pourquoi nous, on ne pourrait pas le faire".