Une affaire horrifiante. À la suite d’une enquête menée par l’Office des mineurs, un réseau de violeurs d’enfants qui sévissait en France et en Belgique, a été identifié, nous apprend Le Parisien ce 21 février 2025.

Après l’arrestation de cinq suspects, une information judiciaire est en cours au tribunal judiciaire de Nantes. Les faits concernent des viols sur mineurs, des actes de torture et de barbarie, de traite d’êtres humains et de recours à la soumission chimique.

Des sévices filmés et partagés sur le darknet

Parmi les personnes interpellées, trois ont déjà été mises en examen et incarcérées au début du mois de février. Deux autres ont été identifiées et interpellées le 18 février.

Le Parisien précise ces arrestations ont permis de stopper les agissements du réseau de pédocriminels, découvert après la diffusion de photos et de vidéos de viols sur des enfants en bas âge et des nourrissons sur le darknet – la partie cachée d’Internet.

Après avoir donné l’alerte aux services de police spécialisés à travers l’Europe et le monde, l’Office des mineurs a réussi à localiser le lieu de tournage de ces vidéos, qui se trouvait en France.

Un professionnel de la petite enfance soupçonné d'être à la tête du réseau

Un professionnel de la petite enfance, situé en Loire-Atlantique, a été identifié en premier, explique Le Parisien. Il est soupçonné d’être à la tête du réseau.

Ça tourne !

Grâce à son statut professionnel, il aurait livré des enfants et des nourrissons à ses complices situés en France, mais aussi à l’étranger, en leur donnant rendez-vous via une messagerie cryptée. Les victimes étaient ensuite violées et filmées par des groupes de pédocriminels. Après avoir visionné les images, l’Office des mineurs soupçonne les violeurs d’avoir recours à la soumission chimique sur leurs victimes.

En plus de l’organisateur, quatre autres personnes ont pu être interpelées : deux le 4 février et deux autres le 18 février. Parmi elles se trouve un homme déjà condamné en Belgique pour homicide et viols sur mineur. Arrêté sous mandat d’arrêt européen, il devrait bientôt être extradé. Les cinq suspects nient les faits. Ils risquent tous la réclusion criminelle à perpétuité, ajoute Le Parisien.

Les enquêteurs de l’Office des mineurs ont identifié quatre victimes âgées de moins de cinq ans. Leurs investigations se concentrent désormais sur les images antérieures à 2024.