Ces 17 tendances seront partout à l'automne-hiver 2025-2026

Le léopard continue de coloniser les vestiaires, rejoint d'autres espèces protégées. Manteaux à imprimé peau de vache (Dries Van Noten), motifs imitation serpent (Roberto Cavalli) etmarbrures zébrées (Duran Lantink) s’imposent à leur tour sur les silhouettes des filles de la mode. Bêtes de style.

Son moment, normalement, c’est l’été et ses chaudes soirées. Anachronisme climatique, le bustier s’invite désormais aussi à la froide saison. Il prend la forme d’une robe de soirée (Valentino) ou d'un top précieux (Versace) à associer à un denim usé.

Il surplombe les vêtements et leur donne leur prestance. D’inspiration élisabéthaine chez Dior, le col rend romantique une longue robe brodée. Chez Patou, il s’envisage XXL et se double d’une chemise aussi exagérée. Blumarine l’aime en fourrure tandis que Rick Owens lui donne des inflexions monacales. Le réflexe des modeuses ? Coincer leurs cheveux dedans.

C'était l'une des tendances les plus représentées sur les podiums de l’automne-hiver 2025-2026. Une veste à rayures tennis, un pantalon de tailleur loose, une stricte jupe crayon, un veston enfilé sur une blouse romantique… L’uniforme de bureau, with a twist.

Vous avez dit plongeant ? Les échancrures flirtent avec le nombril (Nina Ricci), quand elles ne prennent pas la curieuse forme d’un U (Gucci), qui rappelle les léotards des gymnastes et des haltérophiles. Il va y avoir du sport.

Impossible de distinguer les vraies des imitations à l’œil nu. Ce qui est sûr, c’est que les designers se sont entichés de la fourrure. Multicolore, elle joue la carte de la fantaisie, quand elle ne ressemble pas aux pelisses jetées sur les épaules des personnages de Game of Thrones. Ce que cela dit de l’époque ? Le bien-être animal et la planète — la fausse fourrure est souvent obtenue à partir de produits dérivés du pétrole — ne sont plus les priorités du moment.

C’est une palette d’ordinaire réservée aux beaux jours. Dans un vestiaire d’hiver, les goûts sorbet réchauffent l’atmosphère. Chez Louis Vuitton et MSGM, le bleu layette, le rose pâle et le lilas se marient sans mal, tandis qu'Alaïa mise sur la silhouette monochrome. Le pastel s'envisage sur tous les tons.

L’esthétique cowgirl est passée par là : la frange est devenue banale. Est-ce pour se mettre au diapason des fêtes de fin d’année ? Toujours est-il qu’elle délaisse le daim pour se métamorphoser en ornement métallisé. Une variation ultra-chic qui upgrade indifféremment robes (Erdem), combinaisons (Dsquared2) et denim (Halperin).

Est-ce le mood réarmement de la population qui inspire les designers ? Alors que sur les podiums, l’hyper maigreur est de retour, les silhouettes s’arrondissent au niveau des hanches, symbole de la fertilité s’il en est. Rembourrées chez Marine Serre et Ottolinger, exagérées chez Giuseppe di Morabito et Moschino, elles mettent le corps féminin en majesté.

Ce combo aurait pu rester celui des weirdos du lycée. Pourtant, il est en passe d’être adopté par toutes les cool girls, qui choisissent ces deux pièces dans le même tissu chez Ganni, les aiment en version romantique chez Chloé ou façon femme d'affaires chez Alainpaul.

Le retour du slim est annoncé avec tambours et trompettes depuis plusieurs saisons. Reste que c’est le legging qui s’impose dans les collections automne-hiver 2025-2026. Glissé dans des bottes d’équitation (Burberry), envisagé comme une combinaison de moto (Off-White) ou emprunté à la danse (Ferragamo), il se métamorphose en pièce citadine avec élégance.

Après les baskets à plateformes et les ensembles en peau de pêche caractéristiques des années 90, c’est le minimalisme de cette décennie qui inspire les designers. Ne pensez pas Britney Spears et crop top fluo; plutôt Carolyn Bessette, slip dress en soie, veste sobre et costume épuré.

Pas de figure féminine figée. Les héroïnes de l’automne-hiver 2025-2026 traversent la vie à toute allure, un long pan d’étoffe qui vole dans leur sillage. Elles sont mobiles et hypnotiques, modernes et captivantes. De vraies femmes d'aujourd'hui.

De l’esthétique quiet luxury, en vogue depuis 2023, subsiste les nuances de l’élégance. Un délicieux bordeaux (Gabriela Hearst), un délicat gris perle (Carolina Herrera), un classique bleu marine (Tory Burch) ou un précieux ivoire (Sportmax) qui colorent indifféremment jupes midi, robes de cocktail et ensembles de survêtement.

C’était le carton d’invitation et le décor du défilé Chanel automne-hiver 2025-2026. Le meilleur ami des petites filles modèles s’impose partout : découpé sur une petite robe noire pour la maison de la rue Cambon, démultiplié sur un tissu satiné selon Jil Sander, il marque la taille d’un pull écarlate chez Prada. Prêtes à passer l'hiver bien accrochées. 

Chaque saison, elle descend d’un cran. Cette fois, la taille est si basse qu’elle laisse deviner la naissance des fesses chez Diesel. Dilara Findikoglu la dessine en V et la marie à un mini top pour dévoiler un max de peau, alors que Dolce & Gabbana la glisse sous un caleçon remonté sur les hanches.

Entre deux looks orageux, un flash de couleur bienvenu. Teinte pomme granny pour réveiller un costume pastel chez Tom Ford, ton cyprès dans le vestiaire sombre d’Hermès, chrome gazon chez Saint Laurent ou menthe à l'eau chez McQueen, vous reprendrez bien un petit vert...