Si comme moi vous aimez les parfums charnel, confortable et exquis à porter comme une soie ou un cachemire ultra léger ne manquez pas de sentir le premier parfum de aime, la marque de Mathilde Lacombe, déjà connue pour ses compléments alimentaires et sa ligne de soins.
Pour elle, Maïa Lernout –parfumeure chez Takasago- a orchestré habilement cette senteur douce, réconfortante et attachante, et unisexe, qui associe des notes addictives d’amande, de santal crémeux et d’ambroxan, molécule renouvelable aux accents ambrés. Quelques pétales de freesia, un peu de vétiver et une overdose de muscs blancs douillets viennent peaufiner l’histoire. Et, sincèrement, c’est gracieux et cela sent divinement bon.
Celles et ceux qui sont facilement écoeurés par les sillages tonitruants ou caramélisés à l’extrême seront séduits. Ceux qui cherchent une alternative à leur fragrance signature aussi, pour les jours de pause olfactive, comme on enfilerait un tee-shirt blanc. Ce "parfum pour soi" , d’une douceur troublante comme une seconde peau sublimée, n’est pas destiné à renverser tout sur son sillage mais à inciter à s’approcher bien plus près.
Même sa texture invite à une gestuelle d’une grande délicatesse. Cette huile parfumée à base de jojoba, hautement concentrée en parfum, se dépose grâce à un roll-on sur les points de pulsation, de la nuque aux creux des poignets ou du décolleté, pour laisser gracieusement une empreinte musquée et boisée sur la peau, intime mais néanmoins fidèle. Sous ses airs timides, elle se révèle diablement attirante et sexy pourvu qu’on glisse son nez dans votre cou.
Ne vous fiez pas à sa petite contenance, le flacon durera longtemps tant le sillage s’imprime durablement. Que ceux qui n’ont pas besoin de réconfort, d’intimité et de douceur en cette période compliquée lèvent le doigt. Que les autres ne se privent pas de tester. Ce doudou va à coup sûr les charmer.