Si 1957 était un vêtement ? Ce pourrait être un déshabillé en soie blanc, un cachemire camel porté à même la peau, un pashmina clair et moelleux… Une pièce à la fois furieusement chic, sensuelle et d’un confort absolu. Quelque chose de si intime et évident qu’on ne s’en sépare plus.
Sous son apparente simplicité, 1957 conjugue aisance et élégance, discrétion et présence. Il a ce je ne sais quoi d’abstrait et d’aldehydé qui signe Chanel aux premiers effluves. Le parfumeur maison, Olivier Polge, a su insérer dans ce nuage de muscs blancs immaculés d’une impeccable modernité des matières luxueuses dignes de la ligne Les Exclusifs. Clair mais ouaté et enveloppant, il fait vibrer, de surprises en surprises, irradiant de lumière et facetté de touches épicées, poudrées, talquées puis cédrées, vanillées, irisées et miellées.
Voici enfin un sillage musqué fluide et vaporeux qui ne bascule ni dans la simple propreté ni dans l’animalité. Il respire le raffinement tout en étant réconfortant. Il s’exprime aussi joliment et durablement sur la peau –il chante d’ailleurs différemment sur chacune pour s’imprimer de façon personnelle- que sur les mailles, écharpes, manteaux. Sa douceur est enivrante. On voudrait plonger son nez dedans.
C’est une merveille qui jamais ne lasse et dont on s’éprend éperdument. Attendez-vous à le porter souvent et à recevoir des compliments. Je ne suis plus objective, je suis totalement conquise.
Eau de parfum 1957 Les Exclusifs de Chanel 175 euros les 75ml, 320 euros les 200ml.