Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février 2025, le corps supplicié de Louise, 11 ans, a été retrouvé dans un bois de Longjumeau, à Épinay-sur-Orge (Essonne), plusieurs heures après sa disparition alors qu'elle n'était pas rentrée de son collège, et l'alerte accompagnée de sa photo, qui circulait sur les réseaux sociaux.
La collégienne a été tuée à l'arme blanche, et des battues ont été organisées pour retrouver l'arme du crime. En vain, pour l'heure.
Son ADN retrouvé et des aveux
L'enquête pour meurtre sur mineur de moins de quinze ans a été confiée à la police judiciaire de Versailles, en co-saisine avec la direction nationale de la PJ.
Lundi 10 février 2025, dans la soirée, un homme de 23 ans a été arrêté et placé en garde à vue. Au cours de celle-ci, dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 février, le suspect a reconnu être l'auteur de ce meurtre, a informé le procureur d'Évry. Son ADN avait été retrouvé sur les mains de Louise la veille.
Il devrait passer ce mercredi 12 février devant un juge d'instruction en vue de sa mise en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans. Le mobile du suspect demeure pour l'heure inconnu.
Actu17 avance qu'une défaite au jeu Fortnite en ligne aurait provoqué la colère du vingtenaire, addict aux jeux vidéos. Cette information n'a pas été confirmée par les enquêteurs ni par le procureur d'Evry. Ce dernier donnera une conférence avec davantage d'informations mercredi 12 février à 18 heures.
Un suspect originaire du quartier de la victime
L'homme habite dans le même quartier que Louise, indique BFMTV.
Il s'agirait du même homme observé sur des caméras de vidéosurveillance posées à l’entrée de la ville. Comme l'indique Le Parisien, un jeune homme d’une vingtaine d’années, portant une doudoune noire et une casquette, apparaît sur ces images et semble suivre la pré-adolescente alors qu’elle rentre chez elle depuis son collège.
Une "copine" de la jeune Louise aurait par ailleurs confirmé avoir vu la collégienne avancer en direction des bois avec un homme portant une doudoune de couleur foncée, précise BFMTV.
Quatre gardes à vue prolongées
La mère de ce suspect, son père, ainsi que sa petite amie, ont également été placés en garde vue le 11 février, rapporte l’AFP. Ils sont tous entendus pour "non-dénonciation de crime", et avec les aveux de leur proche, leur garde à vue a été prolongées.
Deux autres personnes, un homme de 23 ans et une femme de 55 ans, avaient été placées en garde vue après leur interpellation le 10 février. Le jeune homme, connu pour des délits, était mis en cause, tandis que la quinquagénaire, sa mère, était interrogée pour "non-dénonciation de crime". Ils ont tout deux été libérés le 11 février.
Un autre couple d’une vingtaine d’années avait également été placé en garde vue juste après la découverte du corps de Louise, avant d’être eux aussi libérés.
Le corps sans vie de la collégienne a été retrouvé à quelques mètres de l’établissement scolaire dans lequel elle était inscrite. D’après les premiers résultats de l’autopsie, réalisée à l'institut médico-légal à Corbeil-Essones, a permis "de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales", indique le parquet.
Les premières constatations évoquaient déjà des dizaines de coups, dont quatre au cou, quatre au torse. Le téléphone portable de la victime a aussi été retrouvé près de son corps.