Une nouvelle découverte dans cette affaire qui avait bouleversé les Français. En juillet 2023, le petit Émile, 3 ans, disparaissait dans la commune du Vernet (Provence-Alpes-Côte d’Azur). Après plusieurs mois d’enquête, les ossements du petit garçon sont retrouvés le 31 mars 2024 à un kilomètre du lieu de sa disparition, dans le village du Haut-Vernet. Sans plus de découvertes, l’enquête s’est poursuivie. Un an plus tard, ce jeudi 13 mars 2025, alors que les enquêteurs sont retournés dans la petite commune pour poursuivre leurs investigations, la saisie d’une "imposante" jardinière aurait eu lieu, informe BFMTV.

Des "traces suspectes" 

Contacté par la chaîne d'information en continu, Jean-Luc Blanchon, le procureur de la République d'Aix-en-Provence en charge de l’enquête, confirme qu'il y a eu "un transport de la section de recherches de Marseille dans le cadre des investigations au Haut-Vernet". La jardinière emportée par les enquêteurs, qui se trouvait non loin de la chapelle du village, avait pour but "d’empêcher les voitures de se garer", explique un habitant à BFMTV.

La raison de cette saisie serait, d’après les informations de RTL, la présence de "traces suspectes", révélées sur place par la technique "Bluestar", qui "réagit notamment aux traces ferreuses, comme le sang, la terre chargée en fer ou encore la peinture au plomb", précise une source proche de l’enquête à la radio généraliste.

Ça tourne !

Un faux positif n’est pas une possibilité à exclure : la jardinière sera donc soumise à l’expertise de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) à Pontoise, qui sera chargé de déterminer s’il s’agit de traces de sang.

Toujours aucun suspect, mais "une intervention humaine fort probable"

Une source proche de l’enquête révèle aussi à RTL que "les gendarmes auraient été mis sur cette voie à la suite d’une lettre anonyme reçue en février dernier".

Si cette nouvelle piste pourrait permettre de faire avancer l’affaire, le procureur d’Aix-en-Provence rappelle à BFMTV qu’"aucune garde à vue n'a eu lieu dans ce dossier". "Qu’il y ait un auteur, cela ne fait quasiment plus aucun doute. A-t-il volontairement porté atteinte à l’enfant ou involontairement ? C’est impossible à dire pour le moment. Mais qu’il puisse y avoir une intervention humaine, ça, c’est désormais fort probable", ajoute-t-il.