Selon nos habitudes de sommeil, les effets sur notre santé diffèrent.

Alors, il est légitime de se demander quelles sont les conséquences d’une nuit longue au sommeil léger, en comparaison d’une nuit courte au sommeil profond ?

Si chaque situation entraîne des avantages et inconvénients pour le corps, des experts affirment qu’il ne s’agirait pas de privilégier un type de sommeil plutôt qu’un autre.

L’importance de l’équilibre des phases du sommeil

"Ni un sommeil court et profond, ni un sommeil long et léger ne suffisent pour bénéficier pleinement d’un bon sommeil réparateur", a déclaré le Dr Temitayo Oyegbile-Chidi, président de la National Sleep Fondation au HuffPost.

"Les quatre stades du sommeil sont nécessaires à la restauration du cerveau", précise-t-il. À savoir le sommeil léger (stade 1), le sommeil intermédiaire (stade 2) et le sommeil profond (stade 3 et 4).

Chacun de ces stades apporte son lot de bénéfices. Le sommeil léger réduit le rythme cardiaque et la respiration, abaisse la température corporelle et détend les muscles. En revanche, le sommeil profond permet de réparer les tissus, de renforcer le système immunitaire et de faciliter le développement cognitif. Le sommeil paradoxal joue, quant à lui, un rôle essentiel dans le traitement des émotions.

"L’équilibre entre tous ces stades permet un bon fonctionnement le lendemain, ainsi que la consolidation de la mémoire, le traitement des émotions et le fonctionnement optimal des systèmes corporels", explique le Dr Oren Cohen, professeur adjoint de médecine à New York, au HuffPost.

Des nuits réparatrices pour une bonne santé générale

L’idéal serait donc d’avoir une nuit complète de repos, au cours de laquelle vous atteignez les quatre stades du sommeil. Il est toutefois préférable de faire une petite sieste que de ne pas du tout dormir, si vous savez d'avance que votre nuit sera blanche ou que la précédente n'a pas été réparatrice.

"Une courte sieste — jusqu’à 30 minutes — est un excellent moyen de se revigorer si l’on ne dort pas bien", a déclaré Carleara Weiss, spécialiste du sommeil et professeure adjointe de recherche à l’Université de New York. Elle permet notamment de se détendre grâce un sommeil léger, sans se sentir "groggy" au réveil après un sommeil profond.

L’intérêt porté sur les phases du sommeil n’est toutefois pas le seul élément à observer.

Plutôt que de se concentrer sur les "bonnes" phases de sommeil, il serait important de se demander si l’on dort suffisamment et si notre sommeil est réparateur. D’après Carleara Weiss, les signes les plus courants d’un manque de repos réparateur sont le "réveil fatigué ou avec des maux de tête, la bouche sèche, les sautes d’humeur, la somnolence diurne excessive, la fatigue et le besoin fréquent de faire la sieste".

À ce stade, il serait utile de consulter des professionnels du sommeil pour déterminer s’il existe un problème.