Quand l'heure de lancer sa rotation chaussures sonne enfin, ce sont les marques classiques comme Birkenstock, Jonak et Bobbies qui viennent en tête. Pourtant, elles ne sont pas les seules à mettre au point des souliers qui ont du style. Andrea Wazen, Aeyde, Both Paris, Jude et Miista comptent parmi les griffes à avoir dans le radar.
Jude
Lancée en 2024 par le duo de copines Jurgita Dileviciute et Denitsa Bumbarova, Jude se range dans la catégorie des marques de chaussures à la sexyness revendiquée. Ses deux fondatrices imaginent des escarpins et des sandales à talons dotés d'une cambrure (très) prononcée. Quand elles proposent du plat, elles s'appliquent à féminiser les modèles à l'aide d'une découpe en forme de goutte d'eau sur l'orteil ou de brides à enrouler autour de la cheville.
Basée à Paris, tout chez Jude est made in Portugal, à partir de cuir français et italien. Le jeune âge du label ne l'empêche pas de charmer les stars, de l'actrice Alycia Debnam-Carey à l'artiste Chloë Sevigny, en passant par Katie Holmes et Kim Kardashian.
Both Paris
L'atout charme de Both, c'est son matériau de prédilection : le caoutchouc naturel. La marque s'en sert pour magnifier ses chaussures au design disruptifs. Le label parisien écoresponsable alterne entre baskets, mules à hautes plateformes, sandales en PVC et bottes aux volumes imposants pour enrichir son abécédaire déjà salué pour son esthétique racée.
Née en 2016, la griffe n'a pas attendu de souffler dix bougies pour signer une pièce culte. C'est elle qui a cocréé, en tandem avec Jeanne Friot, les cuissardes de la cavalière d'argent que le monde entier a découvert le soir de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024. Une première consécration.
Aeyde
Adidas et Puma sont loin d'être les seules références allemandes en matière de chaussures. Celle dont les modeuses averties se font l'écho depuis son lancement en 2015 se nomme Aeyde. Derrière ce nom, une griffe digital native qui prend plaisir à proposer des paires de chaussures durables, élégantes et novatrices.
La directrice artistique, Luisa Dames, réfléchit chacun des modèles de la marque dans les moindres détails. Et elle s'attaque à une large variété de pièces : du chausson à la botte, en passant par la sandale plate et les bottines. Quand tout semble avoir déjà été inventé, elle conçoit ses ballerines dans un tissu en mesh et leur donne une silhouette pointue lorsqu'elle n'enhardit pas une santiag à l'aide d'un cuir de veau imprimé serpent. Chic.
Miista
Après le power suit, la power shoe. L'histoire de Miista commence en 2010, après que sa créatrice, Laura Villasenin, a achevé ses études au London College of Fashion. C'est à cette période qu'elle esquisse les premiers drops de son label à l'ambition assumée : renverser les codes grâce à des designs innovants.
Créer une slingback quelconque ? Très peu pour elle. La sienne est upgradée d'un talon identique à celui que présentent les crampons de football. Quant aux mocassins, elle les monte sur un talon aiguille incurvé. Le bout avant de ses souliers est pour sa part allongé de manière quasi clownesque. "You know when it's a Miista", revendique fièrement le manifeste de la griffe. Difficile de le contredire.
Andrea Wazen
Elle se range dans la catégorie des designers de "chaussures couture". Pour cause, ses propositions footwear s'inspirent du savoir-faire et de l'esthétique raffinée des créations d'exception, confectionnées en satin ou ornées de cristaux.
C'est en 2013 que la designer libanaise Andrea Wazen a lancé la maison qui porte son nom. Depuis, ses escarpins à talons blocs et ses sandales en tulle sont plébiscités par les célébrités, Hailey Bieber en tête.