Adolescente surdouée, Golshifteh Farahani a 14 ans lorsque sort Le Poirier, premier film dans lequel elle apparaît. Dix ans plus tard commence une vie d'exil pour l'actrice née à Téhéran. C'est à Paris qu'elle pose ses valises, prête à conquérir le cinéma international. Christophe Honoré, Alain Chabat, Louis Garrel et Emmanuelle Bercot lui font les yeux doux pendant que Hollywood lui déroule le tapis rouge. 

Sur le red carpet, justement, la star affiche dès ses débuts une nette préférence pour la sobriété et l'élégance. Avec Golshifteh Farahani, pas de traîne longue de trois mètres ni de sequins métallisés. L'Iranienne préfère l'épure d'un smoking, le minimalisme d'une robe asymétrique, une silhouette monochrome noire, rouge ou bleu marine.

Courtisée par les plus grandes maisons

Cette sophistication naturelle n'a pas manqué de séduire les couturier-ère-s parisien-ne-s. Karl Lagerfeld l'a invité à plusieurs reprises aux défilés de Chanel, la griffe qu'il a dirigée jusqu'à son décès en 2019. Pour s'installer au premier rang, la comédienne a revêtu à chaque fois les ensembles en tweed signature de la marque.

Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de Dior depuis 2016, habille également l'artiste lorsqu'elle assiste à ses shows. C'est aussi la créatrice qui a signé certaines de ses plus belles tenues lors du Festival de Cannes ou de la cérémonie des César.

Mais le nom auquel elle est le plus fidèle est certainement Givenchy. En plus de porter fréquemment les créations de la maison, Golshifteh Farahani faisait partie des privilégié-e-s convié-e-s au tout premier défilé de Sarah Burton, présenté le 7 mars 2025. Elle s'y est rendue dans un long manteau beige ceinturé, chaussée de souliers siglés.