Le cyclone Garance a frappé l’île de la Réunion le 28 février 2025. Lundi 3 mars, le corps d’un homme a été retrouvé à Saint-Paul, portant à cinq le nombre de morts après le passage du cyclone, rapporte l’AFP, relayé notamment par Le Monde.
Des dizaines de milliers de personnes encore privées d’électricité et d’eau
La préfecture a déclaré la mort de cette nouvelle victime dans un communiqué, précisant que celui-ci avait été porté disparu après le passage du cyclone. Son corps a été retrouvé par des employés communaux qui nettoyaient les abords d’un bassin.
Le cyclone Garance, qui a balayé l’île avec des rafales de vent de plus de 200 km/h, a aussi fait cinq blessés. D’importants dégâts ont également été relevés. Des pans entiers de l’agriculture ont été dévastés par le cyclone. Un secteur qui emploie plus de 10 000 personnes Réunionnaises.
La préfecture de La Réunion a déclaré que 90 000 personnes étaient à ce jour, lundi 3 mars, toujours privées d’électricité, malgré le rétablissement de plusieurs lignes à haute tension dans plusieurs secteurs de l’île. 65 000 personnes sont également toujours privées d’accès à l’eau courante.
Un millier de policiers et de gendarmes sont mobilisés sur place pour sécuriser l’île.
Une visite ministérielle pour définir "les aides nécessaires"
Manuel Valls, ministre des Outre-mer, doit se rendre sur l’île de La Réunion jeudi 6 et vendredi 7 mars pour définir "les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts causés", a indiqué le ministère.
"Nous avons eu le cyclone Belal l’année dernière, la sécheresse cette année et là, c’est le chaos. Les cannes, les litchis, les bananes, le maraîchage… Il n’y a plus rien", avait déclaré Olivier Fontaine, président de la chambre de l’agriculture.
Le représentant se trouvait d’ailleurs au Salon de l’Agriculture, à Paris. Reçu par Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, il avait déclaré : "Nous lui avons demandé une mesure d’urgence et le placement de La Réunion en état de catastrophe naturelle et de calamité agricole".