"Porte défoncée", "paroles dénigrantes", "claques"… Les témoignages de violences conjugales physiques et psychologiques à l’encontre de Jean Imbert se révèlent glaçants. Après la publication, ce mercredi 23 avril 2025, d’une enquête menée par les journalistes du magazine ELLE, Alice Augustin et Cécile Ollivier, deux des quatre femmes qui accusent le chef dans ces colonnes, ont pris la parole sur Instagram pour appuyer leurs témoignages. À l’heure actuelle, Jean Imbert ne fait l’objet d’aucune plainte et est présumé innocent. Avec ses avocats, il a également formulé un droit de réponse, aussi publié par le magazine, dans lequel il dément les affirmations des accusatrices.
"Un homme extrêmement violent"
L'actrice Lila Salet a vécu une relation de quelques mois avec le chef en 2013, alors qu’elle était âgée de 20 ans. Elle prend la parole face à la caméra sur Instagram pour "faire entendre" sa voix.
"C’est un homme extrêmement violent. Je prends la parole aujourd’hui parce que je suis outrée de voir qu’on le protège encore, malgré le fait que cet homme me mettait d’énormes claques sur la tête. Il n’a pas juste défoncé ma porte. Cet homme me frappait. Je ne dis pas qu’il mettait les poings, parce qu’il était encore un peu sur la réserve au début", explique-t-elle sur son compte Instagram.
Lila Salet dénonce une emprise psychologique
À cette violence physique s’ajoute une violence psychologique : "Il était d’une violence absolue dans ses mots, dans sa manière de me maîtriser, de m’exclure de ma propre famille", se souvient-elle, toujours en vidéo partagée sur les réseaux sociaux.
Lila Salet revient également sur la plainte qu’elle avait déposée le 22 janvier 2023 à l’encontre de Jean Imbert pour dégradation volontaire – il avait détruit sa porte à coups de poing et de pied, rapporte-t-elle dans ELLE.
"Quand j’ai déposé plainte, il m’a retourné le cerveau en me gâtant, en usant de tout le spectre de la manipulation pour que je retire ma plainte. À l’époque, j’avais 20 ans, mais aujourd’hui, à 33 ans, si ça m’arrivait encore, jamais de la vie, je ne retirerais ma plainte", poursuit-elle sur Instagram, avant de conclure en affirmant que Jean Imbert est "extrêmement dangereux pour la gent féminine".
Une deuxième accusatrice témoigne sur Instagram
Une autre des quatre accusatrices qui a pris la parole ELLE s’est de nouveau exprimée sur les réseaux sociaux. En story Instagram, l'entrepreneure Kelly Santos poste une photo d’elle en brassière et legging de sport.
Elle y écrit avec ironie : "Moi, quelques mois après, qui n’ai 'décidément rien appris' et qui traîne 'encore à poil' sur les réseaux sociaux". Lorsqu’elle était en relation avec le chef étoilé, ce dernier lui aurait fait, selon le témoignage de Kelly Santos, de nombreux reproches sur son apparence, et l'aurait traitée de "pute" et de "pouffiasse" (sic).
Kelly Santos ajoute un message de remerciement pour le soutien qu’elle a reçu, et de déplorer : "Autour de moi, pas une de mes amies pas une seule n’a été épargnée par la violence. Pas une."