Avant d'être une actrice de renommée mondiale - elle crève l'écran dans la nouvelle saison de The White Lotus (HBO) - Charlotte Le Bon était mannequin. Une carrière longue de sept ans dont l'actrice québécoise garde un goût amer.
Sur le plateau de C à vous, jeudi 13 mars 2025, elle s'est confiée sur ces années de mannequinat qui l'ont marquée. L'ex Miss-météo a révélé ne pas avoir apprécié les dessous de ce métier qui ne se base que sur l'apparence physique.
Sept années difficiles de mannequinat
Invitée à revisionner une célèbre publicité de la marque de parfum Lolita Lempicka, dont elle a été l'égérie, Charlotte Le Bon a réagit : "Ça fait partie du passé. Je ne suis pas très nostalgique, donc une fois que c'est derrière moi, je préfère ne plus trop y penser", confie celle qui a été repérée à l'âge de 16 ans à Montréal.
Ces sept années passées dans le mannequinat ne lui laissent d'ailleurs pas un bon souvenir. "Je n’aimais pas du tout ce métier. Je le trouvais isolant, assez déshumanisant. J’ai beaucoup voyagé, ce qui m’a souvent laissée seule, sans vraiment créer de liens d’amitié", explique-t-elle.
Malgré cette immersion dans le milieu, Charlotte Le Bon n’a jamais défilé, une réalité qu’elle évoque avec amertume : "J'étais trop petite et trop grasse pour les podiums".
"C'est le seul milieu où il est légitime de souligner les défauts physiques des gens"
Ce n'est pas la première fois que Charlotte Le Bon évoque cette pression dans le milieu du mannequinat.
En 2016, elle était déjà revenue sur son parcours, dans les colonnes de L'Obs : "J'étais extrêmement malheureuse. En sept ans de travail, je ne m'étais fait aucune amie, j'étais la personne la plus complexée du monde... Parce que c'est le seul milieu où il est légitime de souligner les défauts physiques des gens. J'étais trop ronde, trop petite, trop ceci ou cela, à 23 ans, trop vieille, j'avais trop de fesses, j'étais trop musclée, il y avait toujours quelque chose. C'est un métier totalement humiliant", a-t-elle détaillé.