"Ma vie a changé à tout jamais". Lors de la Fashion Week, à la fin de l’année 2016, Kim Kardashian était victime d’un braquage dans l’hôtel parisien où elle séjournait. Plus de 9 millions d’euros de bijoux lui ont été dérobés. Neuf ans plus tard, le procès des dix personnes impliquées s’ouvrait ce 28 avril 2025.
Après deux semaines d’audience, la star de téléréalité est venue témoigner au Palais de Justice de Paris, mardi 13 mai.
Remercier la justice française
Face au juge, l’Américaine de 44 ans a d’abord tenu à remercier la justice française, rapporte Le Point, présent lors de l'audience : "Je voudrais avant tout remercier la justice française de m'avoir permis de me présenter devant vous afin de vous faire entendre la vérité, selon moi".
Elle est ensuite revenue sur la nuit du braquage. "À l'époque, il y avait beaucoup d'attentats terroristes dans le monde. Ce soir-là, je n'ai pas tout de suite compris que c'était pour mes bijoux que ces hommes étaient là", rapporte le média national.
"Certaine" qu'elle allait "mourir"
Kim Kardashian s'est souvenue d'avoir été couchée de force, à plat ventre sur son lit, pendant que l’un de ses agresseurs lui entravait les mains à l’aide de serflex.
"J’étais certaine que j’allais mourir. On a commencé à m’attacher les mains. J’étais dans un état d’hystérie totale. J’ai demandé au veilleur de nuit si on allait mourir. J’ai parlé de mes enfants, que j’étais maman et que je devais rentrer chez moi", se remémore-t-elle, la voix tremblante, relaie Paris Match, également présent au procès.
Au moment des faits, les proches de Kim Kardashian, dont sa sœur Kourtney, se trouvaient en boîte de nuit. Elle assure avoir alors "prié pour sa sœur", avant d’ajouter : "J’ai cru que Kourtney allait me découvrir morte sur mon lit, avec mon corps allongé après avoir été violée".
"Je vous pardonne"
Depuis cette nuit "traumatisante", la femme d’affaires affirme avoir considérablement changé son mode de vie. "Je ne poste plus en temps réel sur les réseaux sociaux, sauf si c'est une information publique. Quant à mes bijoux, ils ne sont plus stockés à la maison, mais dans un coffre-fort dédié. Pour ma santé mentale, mes bijoux ne peuvent pas se trouver dans le lieu où dorment mes enfants", énumère-t-elle, selon Le Point.
Peu avant la fin de cette journée d’audience, le président de la cour d’assises a lu à Kim Kardashian une lettre écrite par Aomar Aït Khedache, l’un des accusés : "Bien sûr, le passé ne se refait pas, mais j'espère que cette lettre vous permettra d'oublier peu à peu le traumatisme que vous avez subi par ma faute."
En entendant ces mots, la fille de Kris Jenner n'a pas pu contenir son émotion. "J'apprécie cette lettre, je vous pardonne pour ce qui s'est passé, mais ça n'enlève rien à mon traumatisme et au fait que ma vie a changé à tout jamais", a-t-elle répondu, les larmes aux yeux, reprend le média français.