À 27 ans, Célia Perron, spécialiste des épreuves combinées a brillé en 2021 en remportant le titre de championne de France de pentathlon.

Sportive déterminée, elle occupe aussi un emploi à mi-temps. Des plaisirs simples de la vie toulousaine à sa façon de gérer le stress, elle nous répond.

Marie Claire : À quelle heure vous levez-vous le matin ?

Célia Perron : Vers 8 heures, pour aller travailler à mi-temps aux Laboratoires Pierre Fabre, en recherche et développement dermo-cosmétique.

Suivez-vous un régime alimentaire particulier ?

Je fais attention à ne manquer de rien avec une alimentation variée et complète.

Vos péchés mignons ? 

Le sucre sous toutes ses formes, malheureusement.

Un plaisir simple ?

Lire un bon livre au soleil avec une citronnade sur mon balcon à Toulouse.

À quoi carburez-vous ? 

J'ai compris très tôt, notamment grâce au sport, que la passion serait l'un de mes moteurs dans la vie. En cas de doute, je me dis que les choix faits par passion sont de bons choix.

Les qualités nécessaires à votre discipline ? 

Être une athlète la plus complète possible, avec l'esprit de touche-à-tout. Savoir être forte et résiliente pour se remobiliser après une épreuve ratée et, a contrario, contenir son euphorie lors d'un succès, car tout peut encore basculer par la suite.

L'épreuve que vous préférez et celle que vous redoutez ?

Le saut en hauteur m'a amenée à athlétisme. J'ai moins de qualités physiques pour le poids et le javelot.

Comment gérez-vous le stress de la compétition ? 

Je me rassure en me disant que le travail va payer si je me donne à 100 %. Je me concentre sur ce que je sais faire, pas sur les autres.

Êtes-vous bonne perdante ? 

Je suis une mauvaise perdante contre moi-même : j'accepte la défaite si j'ai tout donné le jour J. J'ai plus de mal si ce n'est pas le cas.

Le meilleur conseil que l'on vous ait donné ? 

Au quotidien, la tête dans les entraînements, ne pas oublier de prendre du plaisir. Me rappeler que la petite Célia de 12 ans, novice en athlétisme, serait fière de me voir aujourd'hui.

Avez-vous des rituels avant un événement ? 

Plutôt une routine : bien manger, bien me reposer, toujours dans cette optique de ne pas en faire trop pour conserver le maximum de mes capacités physiques.

Et un bon échauffement avec ma playlist "Competition Day" : That's What I Want de Lil Nas X, All My Life de Lil Durk...

Votre meilleur souvenir ?

Quand j'ai été championne de France, à l'hiver 2021, et donc sélectionnée pour les championnats d'Europe "chez les grands". Je ne m'y attendais pas. C'est une grande fierté que je suis heureuse d'avoir partagée avec mon équipe.

Aimez-vous votre prénom ?

Oui, car il est doux et assez peu courant. Je crois qu'il veut dire "ciel" en latin, ce qui me parle.

Dans votre sac de sport, il y a toujours...

Mes pointes New Balance, mes élastiques pour la mobilité et l'échauffement, ma gourde d'eau, une petite trousse plus féminine avec des attaches pour les cheveux, un déo, une brume et une protection solaire Avène...

Votre dernière recherche Google ? 

La météo à Albufeira au Portugal, où je pars dans deux jours en stage avec l'équipe de France.

Cet article a initialement été publié dans le magazine Marie Claire Respirations, printemps/été 2024.