Sothys, c'est avant tout une histoire de famille. Trois générations d'hommes qui ont su transformer un petit institut de beauté parisien en une marque de cosmétiques à la renommée internationale. Retour sur une histoire qui a pour décor Paris, Brive-la-Gaillarde... et Miami.
Chez Sothys, la beauté est d'abord une histoire d'hommes
Tout commence en 1966 lorsque Henri Mas, homme d'affaires prospère de seulement 27 ans, rachète avec son associé et ami d’enfance Paul Lacroix l’institut de beauté haut de gamme Sothys (un nom emprunté à une étoile égyptienne) situé au 163, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Fondé en 1946 par un médecin biologiste, le Docteur Max Hotz, il est le premier établissement à avoir mis sur le marché un sérum biologique logé dans une ampoule de verre - fabriquées directement dans le petit sous-sol de 40m2 par un chimiste - et développé des protocoles de soins exclusifs.
C'est à son fils ainé, Bernard Mas, que le repreneur confie la direction la marque. Ce dernier va alors miser sur le savoir-faire et un lien de confiance établi avec des partenaires privilégiées, les esthéticiennes et écoles d'esthétique, pour promouvoir la cosmétique "à la française" à travers tout le pays, mais aussi à l'étranger. Grâce à une stratégie de niche, de solides relations avec le milieu de la beauté, et une clientèle fidèle profitant d'une ère nouvelle d'émancipation, Sothys devient alors une marque synonyme de qualité.
À partir de 1969, Jean-Pierre Mas rejoint l'entreprise afin d'épauler son frère Bernard, très occupé par le développement de Sothys à l'international. Sa mission à lui est de continuer à promouvoir Sothys en France. À force de sillonner les routes et de rendre visite aux instituts et écoles, Jean-Pierre Mas réussi ainsi à mettre en place un réseau de vente porté par plusieurs représentants régionaux.
Un peu à l'étroit dans le sous-sol de l'institut, les frères Mas décident de délocaliser la production dans le berceau familial : la Corrèze. De nouveaux locaux sortent alors de terre à Meyssac, près de Brive-la-Gaillarde, en 1971. Depuis, un laboratoire de recherche est venu compléter le site. Du côté de la Capitale, un nouvel institut parisien voit également le jour au 128, rue du Faubourg-Saint-Honoré en 1985.
Aujourd'hui les fils de Bernard Mas, Christian et Frédéric, sont à la tête du petit empire familial (même si leur père n'est jamais très loin et évoque encore avec passion l'histoire de la marque). Une transmission qui depuis les débuts a aussi contribué au rayonnement et au développement de Sothys.
Les esthéticiennes, des ambassadrices de choix
Fidèles alliées dès le début de l'aventure Sothys, les esthéticiennes ont été déterminantes dans la stratégie mise en place par les Mas pour faire découvrir la marque à une clientèle déjà sollicité à l'époque par de grands noms comme L'Oréal. Formées aux techniques de soins cabines et briefées sur les produits, elles sont de véritables expertes doublées d'un titre d'ambassadrices.
En développant un partenariat avec ce corps de métier, la famille Mas a ainsi pu investir les centres de formation, instituts et spas. Un canal de promotion et de distribution qui n'a pas changé depuis 1966.
De Brive-la-Gaillarde à Tokyo, la "French Touch" s'exporte
Au moment de la reprise de la marque par Henri Mas, celle-ci jouit déjà d'une présence internationale puisqu'elle est implantée au Guatemala, au Canada, en Iran et en Finlande. Au fil des années Bernard Mas va quant à lui partir à la conquête de l'Europe en convainquant la Belgique, l'Autriche, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, les Pays-Bas, l'Islande, la Norvège, la Suède, le Danemark, et le Royaume-Uni de distribuer la marque.
L' Asie est aussi de la partie dès la fin des années 60. Le Japon, la Chine, la Corée du Sud, la Malaisie, les Philippines, le Sri Lanka, l'Indonésie... Tous ces pays ont aussi été séduits par la "french touch" Sothys. La Nouvelle-Zélande, L'Australie, de nombreux pays d'Europe de l'Est, d'Afrique, d'Amérique Latine ont également succombé.
Mais c'est avec les États-Unis qu'elle a crée son lien le plus particulier. En 1982, Bernard Mas y a en effet installé une petite unité de fabrication, à Miami, et ouvert en 2005 un institut sur la célèbre 5th Avenue de New-York. Au total, la petite marque de cosmétiques devenue grande est aujourd'hui présente dans 130 pays.
Les produits emblématiques de la marque
- La Desquacrem : un nettoyant visage profond qui agit comme un peeling doux pour débarrasser la peau des peaux mortes et impuretés.
- Les ampoules essentielles : dignes héritières des premières ampoules (celles qui renfermaient le cultissime sérum biologique), elles se déclinent selon différentes problématiques de peau (anti-âge, lumière, hydratantes, oxygénantes).
- La Crème 128 : un soin de luxe anti-âge qui renforce les défenses naturelles de la peau grâce à une association d'actifs d'exception.