Elles l’ont fait ! Lundi 2 octobre, à Anvers, l'équipe de France féminine de gymnastique a décroché son sésame pour les Jeux olympiques 2024, en se hissant à la 7ème place des qualifications par équipe. 

Avec au total 160,930 points au compteur, Coline Devillard, Lorette Charpy, Morgane Osyssek, Mélanie De Jesus Dos Santos et Marine Boyer s’assurent par là même un ticket pour les épreuves individuelles des Jeux de Paris. 

"On a fait le plus important qui était de se qualifier pour les Jeux. C'est une bonne chose de faite, on va pouvoir se préparer tranquillement pour Paris", s'est réjouie Coline Devillard au micro de RMC Sport. "On était venues pour ça, c'est cool qu'on ait ce ticket", a complété Mélanie DJDS. "Je suis très contente de mon équipe, on a bien travaillé, c'était dur. Il y avait pas mal de pression mais on a bien géré."

Des Mondiaux en demi-teinte 

En décrochant leur fameux quota, les Françaises se sont également qualifiées pour la finale des Mondiaux, qui aura lieu mercredi soir. 

“Solides au saut, où la médaillée de bronze mondiale et double championne d'Europe de l'exercice, Coline Devillard, réussit à se hisser en finale (8e), les Françaises ont ensuite réussi de jolis mouvements aux barres asymétriques”, décrit l’Équipe, tout en soulignant le travail et l’abnégation de Lorette Charpy.

Pour autant, le parcours des Françaises était loin d’être parfait. Si Morgane Osyssek, désignée titulaire seulement vendredi, a brillé au sol, Mélanie DJDS s’est dite déçue de ses prestations.  "J'ai loupé une finale aux barres, je n'ai pas fait une très belle poutre", a-t-elle regretté au micro de RMC Sport.

Des qualifications en individuel et de grands espoirs pour la suite 

En parallèle de cette qualification par équipe, trois des gymnastes françaises se sont qualifiées pour des finales individuelles qui auront lieu en fin de semaine : “Coline Devillard, médaillée de bronze l’an dernier à Liverpool, disputera de nouveau cette année la finale du saut, Mélanie De Jesus Dos Santos défendra ses chances au concours général et Lorette Charpy aux barres asymétriques”, résume L’Équipe.