Les faits se sont déroulés dans la matinée du samedi 11 janvier 2025. Une femme de 44 ans effectuait son jogging dans le parc de la santé de Vergèze (Gard) quand elle a été agressée à l’arme blanche par un homme, a annoncé Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, dans un communiqué publié le 12 janvier.
L’individu toujours en fuite, l'état de la victime "stabilisé"
Selon les informations partagées par BFMTV, la quadragénaire aurait reçu "plusieurs coups par-derrière", y compris lorsqu’elle était au sol. La mère de famille aurait rapidement été transportée à l’hôpital, selon la procureure. Si son pronostic vital était "dans un premier temps engagé", il est depuis "stabilisé".
Après avoir commis cet acte, l’agresseur aurait pris la fuite, tandis que deux personnes présentes sur les lieux de l’agression l’auraient pris en chasse, précise toujours BFMTV. L’individu n'a pour le moment pas été retrouvé, et les raisons de son geste demeurent inconnues.
Une enquête en flagrance pour "tentative d’homicide" ouverte
Dans son communiqué, Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, a déclaré qu’une enquête en flagrance - lorsqu'un fait est constaté immédiatement – a été ouverte par le parquet de Nîmes pour "tentative d’homicide".
La brigade de recherche de la gendarmerie de Vauvert, ainsi que le groupement de gendarmerie du Gard, sont en charge des investigations visant à identifier et retrouver l’homme.
Les forces de l’ordre ont également lancé un appel à témoins. Toutes les personnes susceptibles de détenir des informations "pouvant être en lien avec les faits" sont appelées à contacter la gendarmerie du Gard au 04.66.38.50.00, conclut la procureure.
Un cas qui n'est pas isolé
Cette agression est d’autant plus inquiétante, qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. Selon des chiffres révélés par France Info, 43 % des joggeuses disent avoir subi des insultes ou des menaces, tandis que 30 % ont déjà été suivies.
Brice Larroque, délégué national formation Alliance Police Nationale, explique au média que les agresseurs "sont encouragés par le fait de s'en prendre à une personne qui n'a pas prévu de se défendre, qui est supposément plus vulnérable qu'eux".
Pour lutter contre ce fléau, les coureuses mettent en places différentes stratégies comme privilégier les sorties à plusieurs, courir "avec une clé dans la main", se munir qu’une bombe lacrymogène ou avoir une montre connectée, relate France Info.