S'il fallait choisir une femme pour incarner les années qui viennent de s'écouler, ce serait certainement Emily Ratajkowski. Si elle intègre l'agence Ford Models dès ses 14 ans, en 2005, sa carrière démarre vraiment huit ans plus tard, lorsqu'elle participe au clip— à l'esthétique très pré #MeToo — Blurred Lines de Robin Thicke. La même année, elle pose pour la marque Rag & Bone et s'invite dans les pages de Vogue — l'édition britannique — pour la toute première fois. Marc Jacobs, Jason Wu ou encore The Kooples font à leur tour appel à la jeune femme, qui crée même un sac à main à son nom pour la marque française en 2017.

La Fashion Week aussi, succombe à Emily Ratajkowski, qui enchaîne les défilés, tantôt sur le podium — pour Versace, Bottega Veneta, Miu Miu et Michael Kors —, tantôt confortablement installée au premier rang. En parallèle, celle qui a passé son enfance en Californie commence une carrière sur petit et grand écrans : elle apparaît notamment dans le film Gone Girl (2014) et la série Too Much de Lena Dunham (2025).

Une personnalité touche-à-tout

Loin de se borner à une image parfaite diffusée sur les réseaux sociaux, Emily Ratajkowski décide d'utiliser son influence — elle est suivie par près de 30 millions de personnes sur Instagram — pour diffuser des messages d'empouvoirement. Son livre, My Body, paru en 2021, en est un exemple éloquent. Elle y revient sur sa carrière, les agressions sexuelles qu'elle a subi, partage sa vision du féminisme et du milieu de la mode. 

Quand elle n'écrit pas, cette touche-à-tout dessine les collections de sa griffe de maillots de bain et de prêt-à-porter nommée Inamorata. Sa marque de fabrique ? Des créations sexy qui rendent les femmes puissantes. À l'image d'Emily Ratajkowski.