Bientôt une semaine sans nouvelle. Agathe Hilairet a disparu jeudi 10 avril 2025 alors qu’elle partait courir à Vivonne, près de Poitiers. L’alerte a été donnée le même jour par son père, inquiet de son absence et de son silence téléphonique. En ce mercredi 16 avril, toujours aucune trace de la joggeuse. Que sait-on à ce jour ? Où en est l’enquête ?

Trois jours de battues

Vingt-quatre heures après sa disparition, la gendarmerie de Poitiers a diffusé un appel à témoins. "Toutes les pistes pour retrouver cette jeune femme sont explorées", a indiqué le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, cité par Ici Poitou.

Dès l’après-midi du jeudi, jour de la disparition, des battues ont été menées pendant trois jours. Cent cinquante personnes, quatre drones et un hélicoptère ont été mobilisés. Les points d’eau aux alentours de Vivonne ont également été sondés, précise Le Parisien. Sans résultat. Depuis dimanche, "le dispositif de grande ampleur va laisser place à l’engagement d’une quarantaine de gendarmes au profit des enquêteurs de la section de recherches", a expliqué le procureur dans un communiqué transmis à l'Agence France Presse et relayé par Le Parisien.

Les recherches se concentrent désormais sur les lieux-dits "Les Grands Ormeaux" et "Le Champ Salaud" à Voulon, une commune située à 10 km au sud de Vivonne, où le téléphone d’Agathe a été localisé pour la dernière fois.

L’ouverture d’une enquête

De nombreux témoignages ont été recueillis, et "près d’une dizaine d’auditions de témoins et de proches a été effectuée", a précisé Cyril Lacombe.

Selon Le Parisien (article daté du 13 avril 2025), l’hypothèse d’une mauvaise rencontre semble privilégiée au vu des témoignages. Un témoin non identifié – dont les déclarations n’ont pas été confirmées par les enquêteurs – aurait évoqué une personne "louche" croisée par la jeune femme.

Ça tourne !

Une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration contre X" a été ouverte le 14 avril par le parquet de Poitiers. Cette procédure permet de "renforcer les moyens" déployés, a expliqué le procureur dans un communiqué transmis à l’AFP et repris par Libération et Le Parisien. L’enquête a été confiée à un magistrat instructeur.