La presse et les ami-e-s de Stella McCartney étaient convoqué-e-s à l'avant-dernier étage de la tour Stella Corp. Un open space grandeur nature meublé de fontaines à eau et de postes informatiques inondés de feuilles jaunes adhésives Un vrai capharnaüm qui a peut-être rappelé à certain-e-s le décor de leur propre lieu de travail. C'est ici, en présence de Brigitte Macron, Isabelle Adjani, Kate Moss et Cameron Diaz, toutes installées sur des chaises de bureau à roulettes, que la créatrice britannique a donné sa définition de l'officewear.
Métro, boulot, pas de dodo
Avec sa collection intitulée Laptop to lapdance, Stella McCartney envoie un message : sous sa présidence, la tenue de bureau est mi-fun, mi-professionnelle, histoire d'être toujours prête pour un afterwork impromptu.
La première silhouette de son défilé automne-hiver 2025-2026 en est la preuve : certes, la mannequin Natalia Vodianova est armée d'un grand manteau croisé, mais elle ne porte rien en dessous. Sur une autre top model, une robe à épaulettes façon blazer jouxte des cuissardes et un micro sac, le préféré des clubbeuses. Bref, la femme Stela McCartney possède un uniforme polyvalent qui l'accompagne pendant ses calls la journée et la fait briller sur la piste de danse quelques heures après avoir débauché.
Cette nouvelle allure est "un rappel que la sexualité et la sensualité, la gentillesse et la vulnérabilité sont des formes de force et de beauté", explicite la note du défilé. Un ultime taquet aux mentalités sexistes qui estiment que les femmes ne peuvent être à la fois belles et conséquentes.