Courrèges aime l’épure et la musique qui sature. La maison a mélangé les deux lors de son show automne hiver 2025-2026. Un soleil de printemps baignait les verrières du Carreau du Temple et se reflétait sur les milliers de confettis répandus sur le sol. 

Des rectangles colorés qui se sont mis à voleter dans les airs, propulsés par une brise invisible, lorsque les premières mannequins ont commencé à défiler. Sous le regard attentif des rappeurs SCH et Damso, aux côtés desquels étaient assises les chanteuses Tems, Adèle Castillon et Eva, 45 silhouettes ont foulé le podium.

Tenue de soirée exigée

Des femmes prêtes à faire la fête, des cils spectaculaires collés au bord de leurs paupières. Les pantalons, grâce à un jeu de fente habilement placé, caressaient le pied, de la cheville aux orteils.

Pas de party girl sans sa petite robe noire ! Bustier ou à fines bretelles, elle était cool, courte et sexy, accessoirisée de lunettes de soleil futuristes et de longues cuissardes en cuir.

Nicolas Di Felice, le directeur artistique de Courrèges depuis 2020, est un partisan du minimalisme. Ses coupes sont nettes et sans fioritures : pas de motifs, pas de volants, pas de courbes, mais de grands rectangles devenus, en quelques coups de ciseaux, des tops qui dévoilent le dos, des tailleurs graphiques, d’irrésistibles jupes trapèze.

Le mouvement, lui, était suggéré à l’aide de coupes en biais et de longs pans d’étoffes, traînes modernes intégrées aux vêtements qui volaient dans le sillage des mannequins. Et tourbillonneront follement autour des habituées des night-clubs, une fois l’automne revenu.