L’été, les aisselles sont mises à rude épreuve entre épilations plus répétées que durant le reste de l’année, fortes chaleurs et donc en toute logique, des risques de transpirer plus que la normale avec potentiellement des mauvaises odeurs. D’où la nécessité de leur apporter une attention et des soins particuliers pour se sentir à l’aise et éviter les complexes.
Afin de prendre soin d’elles sans risquer coupures, boutons, irritations et marques sur les vêtements, voici tous nos meilleurs conseils en 5 étapes importantes.
Un lavage doux au quotidien
Comme toutes les parties du corps, les aisselles ont besoin d’être nettoyées au quotidien. De part leur nature dotée de plis, elles sont plus souvent humides, sujettes aux bactéries et peuvent, en plus de la transpiration naturelle du corps, dégager de mauvaises odeurs.
Pour avoir une hygiène optimale, lavez-les avec un savon solide ou liquide naturel, au PH neutre et si possible sans parfum (surtout si vous les épilez). Les peaux sensibles rougissant vite, séchez en tamponnant avec une serviette et préférez les matières douces comme le coton pour éviter les grattages et tiraillements.
Une exfoliation régulière pour éviter les poils incarnés
Comme le visage ou le corps, la zone des aisselles cumule des cellules mortes qui bouchent les pores, empêchant la peau de bien respirer, les poils de pousser, ce qui peut provoquer des poils incarnés voire des boutons. Pour éviter ces désagréments, deux solutions. Soit bien gommer sous la douche avec un exfoliant corps (il en existe aussi pour les peaux sensibles et même certains spécifiques pour les aisselles).
Soit avec un tonique aux AHA ou à l’acide glycolique que l'on met sur un coton et que l'on passe sous les aisselles. À faire de préférence le soir, loin des expositions au soleil pour éviter les réactions.
Une épilation douce
Pour celles qui ne veulent pas garder leurs poils sous les aisselles, l’épilation au laser est la méthode la plus efficace, car définitive et plus rentable sur le long terme. "Il faut compter, en général 3 à 8 séances selon la pilosité", explique le Docteur Koutsomanis. La séance dure 15 minutes, le bulbe pileux est brûlé et perd sa capacité à fabriquer un poil de façon définitive. Ensuite, on attend plusieurs semaines/mois pour la seconde séance et ainsi de suite.
Sinon, à chacune sa méthode favorite entre cire chaude ou froide, à la maison ou en institut avec des formules spécifiques pour les aisselles. Côté rasoir - la méthode préférée des Françaises - elle n’est pas la plus idéale pour cette zone, car il faut recommencer tous les 3 jours. Si on y tient quand même, c’est sous la douche, après application d’un gel à raser et de préférence avec un rasoir 5 lames, plus précis et facile à manier pour éviter les coupures.
Un déodorant contre les mauvaises odeurs
Du côté des déodorants, deux écoles s’affrontent : ceux qui neutralisent les odeurs et les fameux anti-transpirants. Mieux vaut privilégier au quotidien les premiers, à choisir de préférence bio ou naturel. Ils ont l’avantage de laisser l’organisme transpirer, ce qui est normal, mais luttent contre les mauvaises odeurs pour éviter les complexes. On peut éventuellement utiliser un anti-transpirant de manière exceptionnelle (car ils contiennent des sels d'aluminium, un ingrédient hautement controversé), le jour d’un effort très particulier, d’une réunion très importante... On privilégie aussi les sticks ou les versions solides, car les aérosols polluent l’air intérieur.
Le blanchiment des aisselles
Selon la couleur de peau, la génétique ou si on a très souvent choisit de raser la zone des aisselles, l’action mécanique répétée du rasoir peut provoquer un épaississement de l’épiderme, voire une montée de mélanine qui donne une couleur plus foncée aux aisselles. Si cette hyperpigmentation devient gênante, il suffit de traiter la zone de la même manière que les taches pigmentaires du visage, avec nettoyage et exfoliation régulière pour éliminer les cellules mortes et gagner en luminosité. Appliquez aussi un soin dépigmentant, comme sur les taches du visage.