Le 18 décembre 1993, Lydie Logé, 29 ans, mariée et mère d’un petit garçon de sept ans, disparaît à Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne, peu de temps après être partie faire des courses de Noël. Plusieurs enquêtes sont ouvertes dans la foulée, puis dans les années 2000, mais n'aboutissent pas. Son corps n'a, à ce jour, jamais été retrouvé.

Plus de trente-et-un ans après, l’affaire pourrait-elle connaître son dénouement ? Selon les informations de RTLrévélées ce lundi 20 janvier 2025, Monique Olivier a avoué avoir été présente lors du meurtre de la jeune femme.

Monique Olivier a "reconnu qu'elle était sur les lieux"

D’après le média, l’épouse et complice de "l’ogre des Ardennes" a été entendue pendant l’hiver et au printemps 2024. C’est à cette occasion qu’elle a donné des "indications précises" concernant cette affaire.

Monique Olivier a confirmé à la juge Sabrine Khéris avoir été présente lors de l’enlèvement, de la tentative de viol et du meurtre de Lydie Logé. Elle a également reconnu avoir aidé à cacher son corps.

L’avocate de la famille de la victime a confirmé ces informations à l’AFP, reprises par Le Monde. Monique Olivier a "reconnu qu’elle était sur les lieux, ce qui est une forme d’aveu pour moi", souligne Me Corinne Herrmann.

En 2020, le tueur en série Michel Fourniret, déjà emprisonné et condamné à la perpétuité pour les meurtres de plusieurs femmes, est mis en examen dans cette affaire. Quelques mois plus tôt, des traces de l’ADN de Lydie Logé avaient été retrouvées dans le fourgon du meurtrier.

Le criminel n’est jamais allé au bout de ses aveux lors des interrogatoires ayant suivi. Il est décédé au printemps 2021.

Ça tourne !

Des fouilles prévues dans l’Orne

À la suite de ces révélations, des fouilles sont prévues dans l’Orne, à partir de ce mardi 21 janvier, en présence de Monique Olivier. Les recherches pourraient durer "au moins trois jours", informe Le Parisien.

La septuagénaire est incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis. En décembre 2023, la veuve de Michel Fourniret a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité – assortie d’une peine de 20 ans – pour complicité d’enlèvement, de séquestration et de meurtres commis par Michel Fourniret dans les affaires Estelle Mouzin, Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish.