L’isobutyl quinoléine, de quoi s'agit-il ?
L’isobutyl quinoléine est un composant d’origine artificielle fabriqué en laboratoire. Également nommée IBQ, cette molécule peut être utilisée dans le secteur de la parfumerie afin d’apporter une facette cuir aux fragrances.
L’utilisation de l’isobutyl quinoléine dans le domaine de la parfumerie
Il faut savoir que peu de parfumeurs intègrent ce composant synthétique dans leur jus. En effet, son odeur est très puissante, brute, et il faut savoir l’amadouer pour l’exploiter sans faux pas dans un jus. Les parfumeurs qui s’y risquent doivent avoir le recul nécessaire pour trouver les ingrédients qui réussiront à l’envelopper avec tact et élégance. Ses senteurs sont certes cuirées, chaudes, et évoquent la terre, le brûlé, mais pas seulement. Cette molécule confère également aux parfums des notes vertes. L’isobutyl quinoléine se marie bien avec les notes orientales, les notes boisées, ou encore les notes chyprées.
Les parfums qui libèrent des accords cuirés
Une des marques précurseurs dans l’utilisation de l’isobutyl quinoléine, est la maison Robert Piguet. En 1944, elle a lancé son "Bandit", une fragrance féminine de la famille des chyprées. En tête, le galbanum et l’ylang s’imposent, puis le cœur composé de cuir et de jasmin s’installe. Enfin, le vétiver, la mousse de chêne et le patchouli composent le fond de la fragrance. A ensuite suivi la fragrance féminine "Cabochard" de Grès, sortie en 1959 : un jus chypré aux accents cuirés et verts d’isobutyl quinoléine et de galbanum. Chez Givenchy, il existe "Gentleman", une fragrance masculine, comme son nom l’indique, aux notes boisées accompagnées d’une facette chyprée.
Isobutyl quinoléine

La chimie a fait de merveilleuses créations synthétiques qui permettent de reproduire certaines senteurs que vous pouvez trouver, ou non, dans des matières naturelles. C’est, par exemple, le cas d’une molécule artificielle, nommée isobutyl quinoléine, qui sert à recréer des accords cuirés.