Comment soutenir une amie malade du cancer du sein ?

Par Marianne Mairesse
Cancer du sein, amitié
La nouvelle tombe comme un couperet. Sauf que ce n’est pas sur nous. Quelle est alors l’attitude juste ? Quatre femmes nous racontent comment leurs amies les ont aidées à faire la traversée et à surmonter leur cancer du sein.

Le cancer est une bombe dans le corps d'une femme et une bombe dans sa vie. Tout vacille.

Le conjoint, s'il existe, la famille, les amis sont désemparés. La souffrance physique du malade l'isole du reste du monde, il est en position de faiblesse et de demande, il se dit que la mort est possible.

À quoi sert une amie, alors  ? Comment peut-elle aider  ? Que faire  ? Que dire  ? Quels sont les mots qui blessent, qui tuent, qui apaisent, qui revigorent  ?

La maladie met aussi à l'épreuve l'amitié. Elle révèle des peurs, des manques, une bravoure insoupçonnée, d'insondables forces.

Quatre femmes atteintes du cancer du sein nous racontent leur traversée. Un vrai guide pour toutes les amies qui veulent plus que jamais le rester. 

Sophie : "Cette épreuve met aussi vos amis à l'épreuve"

L'annonce de la maladie : "Quand on m'a dit que j'avais une tumeur, j'ai entendu : 'Tu meurs. ' J'ai tout de suite eu besoin de le dire à mes amis, j'étais sidérée. J'avais besoin de leur aide."

Isabelle : "Nous avions noué une amitié fusionnelle qu'elle avait arrêtée. Lorsqu'elle a appris que j'étais malade, elle m'a immédiatement appelée. Quelques années plus tôt elle avait eu un cancer de l'utérus. Elle savait exactement ce dont j'avais besoin. Elle a tout de suite proposé de m'accompagner à la première séance de chimio. J'étais terrifiée. Elle a su être là sans être trop maternante, me rassurer avec des mots justes, écouter le médecin calmement, alors que je n'entendais pas la moitié de ce qu'il disait. J'étais très émue qu'elle soit là : c'est l'un des plus beaux cadeaux qu'on m'ait fait dans la vie. Durant toute la maladie, elle a été là pour me guider. Elle me disait : "Mange vraiment ce qui te fait plaisir", car elle savait que les moments d'appétit sont rares. Les personnes les plus aimantes ne sont pas forcément utiles. Ma mère, venue habiter chez moi après chaque chimio, ne pouvait admettre que je ne mange pas : elle testait les jus de fruits frais, préparait des compotes. Je n'en pouvais plus qu'elle essaie. Parfois les bonnes intentions vous asphyxient."

Ça tourne !

La bonne surprise : "' Tu sais, Sosso, il n'y a pas un jour où je ne prie pas la Sainte Vierge pour toi. ' Je connaissais Carole juste dans le milieu du travail. C'était une fille très gentille, mais elle s'est révélée bien plus que ça. Elle m'a demandé si elle pouvait m'accompagner aux soins, elle est venue me chercher en voiture et a passé de longues heures à l'hôpital avec moi. Elle m'a fait cadeau de son temps, en pleine journée."

La mauvaise surprise :

Deux amis, que je croyais pourtant proches, se sont totalement détournés de moi. Ça fait mal.

"Au début j'étais révoltée : c'est invraisemblable, inhumain. Petit à petit j'ai compris qu'ils n'étaient pas capables de faire face à cette épreuve. Je suis devenue beaucoup plus tolérante avec mes amis, plus fataliste."

Les mots qui font mal : "Les phrases du déni, comme : "Ne t'inquiète pas", "Tout va bien se passer", "Sois positive", "Tu vas t'en sortir" ... En fait ce sont ceux qui les énoncent qui sont inquiets. Ils font tout pour ne pas avoir peur. J'avais l'impression d'être l'ombre de la mort qui s'agitait devant eux. Ces mots sont totalement inutiles. J'étais au bord d'une falaise et je savais que le moindre souffle me ferait tomber dans le vide. J'avais besoin qu'on me tienne par la main et qu'on soit lucide."

Les mots qui font du bien : "'Je peux passer  ? ' ' De quoi as-tu besoin  ? ' Des copines ne sont pas venues souvent, mais toujours avec des provisions. L'une a fait ce que presque personne ne proposait : 'Va t'installer sur le canapé, je vais faire ton lit. ' Ça, c'est une merveille  ! Claire m'emmitouflait dans de gros pulls, aérait la maison, passait l'aspirateur, essuyait la poussière sans que j'aie rien demandé."

La solitude : "Je me suis rasé la tête toute seule dans le noir de ma salle de bain, avec des gants de vaisselle pour ne surtout pas toucher mon crâne. Je n'ai jamais été suffisamment proche d'une amie pour partager cette intimité. J'aurais pu le demander à mon amant, mais il était parti. Pendant la maladie j'ai souvent repensé à la question du médecin : 'Êtes-vous entourée  ?' Je me suis sentie seule. Le sentiment profond de solitude s'est accru avec la maladie et s'est installé. Il ne partira jamais."

Ce qui m'a manqué : "Qu'on me touche. J'aurais adoré qu'on me masse les épaules, les mains, qu'on me pose du vernis sur les ongles. Je n'ai pas osé le demander. Mon amie qui avait elle aussi eu un cancer m'avait raconté un jour : 'Ma sœur m'a couverte de cachemire. ' Rien n'est assez doux quand vous êtes malade, vous avez envie qu'on vous aime, qu'on vous prenne dans les bras. Je me souviens de cette fois, après l'examen de la scintigraphie osseuse, où j'étais morte de trouille : mes jambes flageolaient, l'amie qui m'accompagnait marchait à côté de moi. J'aurais tellement aimé m'effondrer dans ses bras  ! Mais je me suis rendu compte que les limites de chacun ne sont pas 'outrepassables '."

Ce que j'ai appris: "L'amitié est éphémère. Il faut l'apprécier lorsqu'elle est là. Cette épreuve met aussi vos amis à l'épreuve. Je vais mieux, mon traitement est terminé, et mes amis ont déserté, il n'y a plus personne. J'ai d'autant plus besoin d'eux que je n'ai même plus l'hôpital. C'est un grand vide."

Annabel : "C'est ma meilleure amie qui m'a rasé le crâne"

L'annonce de la maladie : "Mes amies ont été les premières à être au courant. Nous avons toutes la même gynécologue, elles m'ont appelée dès que je suis sortie de la visite. Elles étaient si catastrophées que c'est moi qui ai voulu les rassurer, les réconforter tout de suite. Mon amie Valérie était en larmes. Mais les pleurs ne m'affaiblissent pas, ils auraient même tendance à me blinder, car mes amies passent alors avant moi."

Caroline : "C'est ma meilleure amie qui m'a rasé le crâne. Elle m'a dit : 'Je veux le faire.' J'ai eu très peur qu'elle le vive mal. Elle est arrivée avec sa mallette, je la sentais un peu fébrile. Je faisais tellement attention à elle que, du coup, je me suis oubliée. J'ai fait le clown, mis la mousse à raser verte de mon mec, on a rigolé, on est parties dans un délire : 'Laisse-moi une touffe, ça peut être sympa. ' Grâce à elle je l'ai bien vécu. Elle a été extrêmement tendre dans ses gestes, elle passait tout doucement la main sur mon crâne. C'est une preuve d'amour. Elle m'a dit : 'Je suis fière d'être ton petit soldat.'"

La bonne surprise : "Quand je suis arrivée dans ma chambre d'hôpital, une femme venait d'être opérée. Elle était chauve, elle avait le teint jaune, mais affichait un grand sourire. Cette vision a été brutale, j'ai tout de suite demandé une chambre individuelle. J'ai juste pensé à me protéger, à rester dans le milieu des bien portants. J'envoyais des SMS à mes copines : 'Je suis avec une sorcière, venez me délivrer.' Mais cette femme a commencé à me parler, et d'un seul coup j'ai basculé dans le camp des malades. On s'est raconté la maladie, des choses très intimes. On s'est marré. Et nous sommes devenues amies. Notre lien est maintenant indissoluble."

La mauvaise surprise : "Une amie que je vois très régulièrement ne m'a jamais parlé de ma maladie. Je sentais son malaise, alors je ne racontais que des superficialités. Un jour elle m'a écrit un mail où elle disait qu'elle m'admirait et que lorsque viendrait son tour elle n'était pas certaine d'avoir la même force que moi ... Si je n'avais pas eu tant de soutien de la part des autres, je l'aurais mal vécu. Mais c'est aussi ça, une amie  : elle a droit à l'erreur."

Les mots qui font mal : "Des copines de copines  : 'Tu vas avoir une ablation  ? T'avais déjà pas beaucoup de poitrine, ça ne changera pas beaucoup.' C'est débile. Dire : 'Tu sais, c'est comme ma tante ', c'est être tout de suite à côté de la plaque. Ça occulte ta propre personne et c'est blessant. C'est une façon de fuir  : raconter d'autres histoires, c'est essayer de les maîtriser, de garder le contrôle de la conversation plutôt que d'écouter et de prendre le risque d'entendre des choses difficiles. Mon conseil : ne pas vouloir à tout prix parler. Ni rassurer."

Les mots qui font du bien : "'Que tu le veuilles ou non, tu es chaque jour dans mes pensées.' 'Maintenant, je ne vais pas te lâcher.'"

J'ai vraiment l'impression d'avoir une garde rapprochée, je me sens protégée par mes amies.

"Il n'y a pas un jour où je ne reçois un SMS ou un appel. Elles me guettent comme le lait sur le feu, m'embrassent un peu plus fort quand on se retrouve, mais ce qui me fait du bien aussi, c'est d'être avec elles comme avant. Passer des soirées normales, où on pique des fous rires. Sentir que dans leurs yeux je reste la même."

La solitude : "Je ne me suis jamais sentie abandonnée, mais la peur de mourir je l'ai vécue seule. Cela peut paraître très prétentieux, mais je suis la seule personne à qui je peux tout dire. J'ai évacué seule mes idées noires. Même avec mes très bonnes amies, il y a toujours un moment où je veux les protéger."

Ce qui m'a manqué : "Mes amies, justement, ont compensé les manques de mon mec, catastrophé et parfois dans le déni, et de ma famille. Avec elles je pouvais vider mon sac, dire toute la vérité. On se marrait et je prenais la dose de légèreté que je n'aurais pas trouvée à la maison. J'ai eu l'obsession de protéger ma famille. Avec mes amies j'avais l'impression que ça les touchait moins dans leur chair."

Ce que j'ai appris : "Que je suis archi-vernie. Cet article me permet de rendre hommage à mes amies et de leur dire à quel point elles sont importantes pour moi. C'est la première épreuve qu'on vivait ensemble. Elles ont été au-delà de ce que je pouvais espérer."

Judith : "Une amie très proche avec qui je partais en vacances m'a juste envoyé un texto"

L'annonce de la maladie : "Virginie est l'une des premières personnes que j'ai appelées, elle était passée par là sept ans auparavant. Quelqu'un qui a eu le cancer, c'est quelqu'un qui sait, qui dit les mots justes. 'Tu es partie pour un an d'apnée, tu vas en chier. Après ça ira.'"

Claudie : "Ma meilleure amie a vingt ans de plus que moi, on se bidonne tous les jours. J'avais besoin de savoir qu'elle était là, besoin de lui parler. Il n'y a qu'à elle que je pouvais dire que ce cancer était aussi pour moi un soulagement. Je n'ai pas d'enfants, j'en voulais, c'était enfin la fin de ce questionnement très lourd ... Claudie a été le témoin de ma maladie. Un jour, sur son canapé, j'ai dit : 'Si j'ai des métastases, je me suicide.' Elle a tourné la tête. J'ai vu qu'elle était très atteinte. Je me rends compte que je ne l'ai pas beaucoup préservée. C'est aussi parce que je sais qu'elle peut entendre."

La bonne surprise : "Un pote a été génial. Il vit seul, c'est un peu un ours, il ne parle pas beaucoup. Je vis seule aussi. C'est très compliqué pour moi de demander de l'aide, mais lui m'a dit : 'Tu peux me demander.' Deux fois par semaine il me faisait les courses. Le lundi il me montait gentiment du bois. Il m'a même préparé des coquillettes. Il y avait des jours où je ne pouvais même pas allumer le feu de la gazinière ... Je ne connais pas ses névroses, mais quelque chose dans cette situation lui a plu. Il est aussi venu me chercher à l'hôpital. Il était tout blanc, j'ai cru qu'il allait s'évanouir. Je sais qu'il a dû produire un effort surhumain. C'est très généreux. Mais depuis que je vais mieux je le sens à nouveau distant."

La mauvaise surprise : "Une amie très proche avec qui je partais en vacances m'a juste envoyé un texto. Elle n'a jamais appelé ni pris de mes nouvelles. Il y a un mois, on s'est retrouvées à un dîner. Au mot 'cancer ' elle est devenue blême. J'ai entendu sa peur, je l'ai comprise, mais je n'en ai rien à foutre de sa peur  ! Quand j'ai été mal au point de ne pas pouvoir acheter une baguette, qu'est-ce que je faisais de sa peur  ? Je la revois, on fait la fête, mais il y a forcément une part de faux. Je fais avec."

Les mots qui font mal : "Je ne voulais pas faire malade, même vis-à-vis des médecins. Je mettais de l'autobronzant, du vernis à ongle, je me maquillais. Je ne me suis pas arrêtée de travailler.

Une copine m'a demandé un jour  : 'C'est un vrai cancer que tu as  ?' Ça fait mal. J'avais envie de lui mettre mon poing dans la gueule, je lui ai même souhaité un cancer pour qu'elle se rende compte.

"Et puis il y a l'ignorance. Un couple d'amis m'a proposé un jour de partir en vacances avec eux à Biarritz. J'ai répondu  : 'Je ne peux pas. J'ai mes rayons.' 'Tu feras tes rayons à Biarritz  !'"

Les mots qui font du bien : "'Ne rate rien, fais bien tout ce que les médecins te disent de faire.' Pendant un an, ma priorité a été de me soigner. Je ne crois pas du tout que le moral soit important. Une phrase comme : 'Il faut te battre ' ne me parle pas. C'est la chimio, les rayons qui se battent contre mon cancer."

La solitude : "Quand on m'a annoncé le cancer, j'ai pensé  : ' Encore un coup dur que je vais me taper toute seule.' J'ai immédiatement relevé mes manches. Quand tu tombes sur une émission du câble sur le cancer, quand tu te couches le soir dans ton lit avec tes angoisses, il n'y a personne. Parce que je vis seule, je me suis construit des remparts. J'ai donné le change. Mais j'ai tout le temps mon téléphone portable à côté de moi."

Ce qui m'a manqué : "Certains matins j'aurais rêvé qu'on m'apporte un bon petit-déj' au lit. Mais tu ne demandes pas ça à tes potes. J'aurais aussi aimé qu'on me dise  : 'J'arrive, je viens te préparer à dîner ', et ne devoir m'occuper de rien. Lorsque tu vis seule, tu dois t'occuper de tout."

Ce que j'ai appris : "Rien. Le cancer est un accident de parcours, je n'ai pas changé. Tu ne deviens pas meilleure parce que tu as eu le cancer."

Sylvène : "Il faut vivre une maladie mortelle pour sentir ce bain d'affection, si puissant et si fort"

L'annonce de la maladie : "Je l'ai dit à mes amies de manière brutale. À chaque fois ça a provoqué un blanc. Et immédiatement  : ' On est avec toi.' J'ai divorcé et je vis seule avec ma fille depuis dix ans, j'ai un cercle d'amies de cœur, des relations extrêmement fortes et sincères depuis longtemps."

Claire, Marion, Agathe, Daphnée, Mara, Laure : "Quand est venu le moment de la chimio, j'ai senti que je n'allais pas y arriver toute seule. Mais je renvoie une image de femme forte. Mes amies me disaient  : 'Tu as tellement de ressources en toi. ' Il a fallu que j'alerte : 'Non, là, j'ai besoin de vous. ' Cela les a bousculées. Alors j'ai ouvert un carnet de bal de chimio. À chaque séance, une amie m'accompagnait, elle posait un jour de congé. Cela a été incroyable. On prenait le taxi ensemble, parfois je les sentais un peu mal à l'aise, elles avaient plus peur que moi. Pendant que j'étais branchée, elles avaient une attention très douce : 'Est-ce que tu es bien  ?' 'Veux-tu une couverture  ?'  Certaines me montraient des photos sur leur téléphone, d'autres étaient comme recueillies. Cela a été un moment extrêmement fort entre nous."

La bonne et la mauvaise surprise : "Je n'ai eu ni surprise ni déception. J'ai de la chance."

Nous sommes dans l'intime et le vrai avec mes amies, je ne vois pas comment j'aurais pu être déçue.

Les mots qui font mal : "Quand une copine raconte tous les cas de cancer qu'elle connaît, et que vous demandez  : 'Et elle va bien  ?' 'Euh, non, finalement elle est morte.' Et puis ceux qui vous transmettent leur peur. 'Comment vas-tu  ? On est inquiets.' À l'hôpital, j'étais envahie de coups de téléphone, avec la pression de devoir donner des nouvelles. Comme s'ils pensaient que j'allais mourir dans les trois mois, comme s'il fallait vite profiter de moi. Autre maladresse  : les livres que mes amis m'ont offerts. Une fois sur deux, il était question de cancer : 'Mauvaise fille' de Justine Lévy, 'D'autres vies que la mienne ' d'Emmanuel Carrère, et la première phrase du roman de Véronique Ovaldé : ' Il me restait six mois à vivre.'"

Les mots qui font du bien : "Des petits messages réguliers, les SMS  : 'Je pense à toi chaque jour. Toute ma force est avec toi.' ' Je sais que tu vas y arriver, je suis à tes côtés.' Ces signes d'affection m'ont portée, comme les petits grigris de mes amies qui m'ont donné de la force  : de la soie orange de Bali, un petit bouddha dans mon porte-monnaie, des petits bracelets..."

La solitude : "J'ai fait des photos toute seule dans ma salle de bain, des photos de moi un peu hard, sans cheveux, sans sourcils, sans cils, avec mes cicatrices. Ce sont des moments très personnels, qu'on ne peut vivre que seule. Comme lorsqu'on pense à la mort. Des amies me disaient  : ' C'est bon, on va te guérir. ' Ça ne pouvait pas aller plus loin dans l'échange. Rétrospectivement, je m'aperçois que j'ai traversé cette maladie dans un auto-centrage très fort. J'ai testé ma résistance, je suis allée au fond de moi-même. Parfois avec une dimension mystique qui m'a portée."

Ce qui m'a manqué : "Rien. J'ai vécu l'expérience inverse du manque. J'ai d'ailleurs réalisé combien le manque d'amitié doit être terrible au moment où elle prend une valeur quasi-vitale. Mes amis ont été pour moi comme des petits nuages cotonneux, qui me portaient pour m'aider à avancer sur le chemin, sans trous d'air."

Ce que j'ai appris : "À lâcher prise et à accepter d'être aidée. Demander de l'aide ne m'a pas diminuée. J'ai vraiment eu l'impression de baigner dans de l'amour. Il faut vivre une maladie mortelle pour sentir ce bain d'affection, si puissant et si fort."          

[Dossier] Octobre Rose : tous unis contre le cancer du sein avec l'association Ruban Rose - 51 articles à consulter

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Les avis des internautes

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De anonyme
Je suis Louis Paris, âgée de 59. une fois avec cette maladie diabolique appelé cancer »quand je entendu parler de l'huile appelée huile de cannabis magique que je décidé de faire un essai. Mais comment obtenir, il est devenu un problème, je suis allé à la recherche de, et suis tombé sur l'huile médicale Rick Simpson, je contacté le Dr Rick Simpson au Ricksimpsonmedicaloil@outlook.com par e-mail qui ont aidé de nombreux patients atteints de l'huile de cannabis, donc je donnais un essai et dans les 5 jours, mon huile de cannabis a été livré à ma porte et mis de côté qu'il m'a donné des instructions sur la façon d'utiliser l'huile. et dans les 3 semaines de ma demande, je l'ai vu d'énormes changements dans ma santé jusqu'ici tout va bien, je vais devenir plus fort chaque jour, tout cela grâce à l'médecin sincère.
De anonyme
très juste,tellement juste que ça m'a fait pleurer moi et mon sida depuis 25 ans....c'est vrai que le vide se fait pas d'un coup et ceux restent ou arrivent en cours sont de "vraies "personnes humaines.je ne peux en dire plus...
De anonyme
Ma Nath, Coco, Delphine, Marie, Ma Petite Jess, Val si je ne vous avez pas eu durant cette épreuve cela aurait été encore plus difficile à vivre, vous m'avez soutenu, parfois porter de toutes vos forces et vous continuez encore à veiller sur moi.
Je ne peux que vous dire MERCI
De anonyme
courage' a vous je fais partis de la même famille et j'ai mal pour vous
c'est des épreuve de la vie aujourdhui je vais bien mes je ne suis
plus la même malgré tout je suis heureuse d'être la
De anonyme
en lisant tous ses témoignage éyant moi même vêcu cela je trouve que l'on
est bien seul c'est qelque chose de dure a vivre .dans mes propres souffrances j'ai pensée que je n'avais pas le droit de me plaindre qu'il y avais
misére plus grande en me disant cela je retrouvais ma force
il ne faut pas avoir peur 'l'orsque on vous apprant que vous avez ca on ne peux répondre que présent la vie est magré tout trés belle il faut pensser
qu'il y a pir que cela cela aide on n'a la chance de pouvoir être soigné
et davoir de bon médecin merci a eux